Passons aux choses sérieuses, comparativement à l’année 2021 le marché actuel est en baisse, et ce, autant au niveau des ventes, des transferts de propriétés que du nombre de souscription à des hypothèques.
L’arrivée d’une diminution des ventes, plus particulièrement parmi les maisons unifamiliales, laisse présager un retour à une certaine normalité. Cette baisse est expliquée par la poussée inflationniste entraînant la hausse des taux d’intérêt et des difficultés financières éprouvées par les Québécois.
D’ailleurs, on a dénoté que le nombre de saisies a augmenté de 75% depuis 2021, ce qui peut représenter une belle opportunité d’investissement pour certains d’entre vous.
Malgré la chute des ventes, ce serait la région de Montréal et de la Côte-Nord qui seraient les moins touchées.
Si vous pensez vendre, sachez que le marché est toujours très actif. Les propriétés s’envolent, puisqu’une réduction du nombre de jours sur le marché a été constatée. La tranche de prix de vente la plus importante est de 250 000$ à 500 000$, avec un prix moyen affiché à 350 000$.
Le marché de 2022 est toujours en effervescence par rapport à celui de 2020 et continuera de connaître une surchauffe, sans toutefois connaître la folie immobilière de l’année précédente qui, on s’en rappelle, était une année immobilière record. Il y aura sans doute moins de surenchères puisqu’on ne prévoit pas d’explosion des prix.
Ce qu’il faut retenir, c’est que la demande du marché immobilier n’a pas diminué, mais on peut toutefois espérer une croissance des prix plus modérée.