Vous souhaitez investir afin de faire fructifier votre épargne en vue de profiter d’une retraite dorée ? Vous ne savez pas exactement vers quel véhicule de placement vous tourner et vous hésitez entre investir en immobilier ou placer votre argent dans un fonds commun de placement boursier ?
Sachez tout d’abord que ce sont deux types de placement très différents, et comme nous vous l’expliquerons, chacun vient avec ses avantages et ses limites. Vous devez choisir l’option qui correspond non seulement à vos objectifs et à vos besoins, mais également à votre profil d’investisseur et à votre tolérance au risque.
Pour vous aider à faire un choix, nous vous avons préparé une grille d’analyse comparative se basant sur 10 facteurs objectifs, que nous vous détaillons ensuite un par un.
Vous pourrez ainsi prendre une décision éclairée et choisir un investissement en ayant le maximum d’information en main.
Tout d’abord, la première question à vous poser est : combien avez-vous d’économies et que désirez-vous faire avec celles-ci ?
Désirez vous les investir dans le but de les faire fructifier à long terme, ou vous désirez simplement les placer temporairement en attendant de les utiliser. Dans cet article, nous allons vous parler du cas où vous désirez placer votre argent à long terme et que vous hésitez entre l’immobilier et les fonds communs.
Tout d’abord, sachez que l’immobilier est le véhicule d’investissement qui a fait le plus de millionnaires sur la planète. Il est donc tout à fait justifié que vous y portiez attention.
Cependant, les fonds communs de placement sont également extrêmement intéressants, et sont généralement toujours bien recommandés par les planificateurs financiers. Ils permettent d’avoir une croissance constante à long terme et de bénéficier d’une certaine stabilité et sécurité.
Quelle option est faite pour vous ? C’est ce que vous pourrez voir en consultant notre tableau comparatif qui suit !
L’investissement immobilier et les fonds communs de placement ne fonctionnent pas du tout de la même manière. La façon dont votre capital croîtra au fil du temps différera si vous choisissez d’investir dans l’immobilier locatif versus dans un fonds commun.
Malgré tout, il est possible de comparer diverses caractéristiques et facteurs afin que vous puissiez voir les différences fondamentales entre les deux véhicules d’investissement. Nous avons ainsi préparé une grille d’analyse complète comprenant 10 facteurs, détaillés plus bas.
La présente analyse se base sur diverses sources financières, de même que sur un article extrêmement intéressant de SFL Expertise et Placements.
ANALYSE DE 10 FACTEURS D’INVESTISSEMENT |
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Investissement immobilier locatif | Fonds communs de placement | |
Mise de fonds nécessaire | Élevée | Faible |
Revenus | Loyers | Selon le fonds |
Frais | Variable selon l’investissement | Variable selon le placement |
Effet de levier | Très important | Aucun |
Gestion | Active | Passive |
Diversification | Faible-Moyenne | Élevée |
Liquidité et simplicité | Limitée et complexe | Liquide et simple |
Dépenses déductibles | Plusieurs | Aucune |
Volatilité/rendement | Variable, mais haut potentiel | Variable selon le fonds |
Durée de détention | Long terme | Long terme ou court terme |
Tout d’abord, parlons de la mise de fonds. Si vous désirez investir en immobilier, vous aurez nécessairement besoin d’un gros capital et d’économies importantes. On ne peut pas investir en immobilier avec seulement 5 000$ dans son compte en banque. Vous devez donc planifier avoir plusieurs dizaines de milliers de dollars en économies pour investir en immobilier.
Pour ce qui est des fonds communs de placement, c’est l’inverse. Vous pouvez investir dans un fonds commun avec de très petits montants, par exemple des centaines de dollars. Le niveau de capital requis est donc très faible.
Combien avez-vous d’argent à investir ? Le niveau de vos économies pourrait orienter votre choix.
D’où proviennent les revenus générés par chaque option d’investissement ?
Avec l’immobilier, ce sont les locataires, via leurs loyers, qui contribuent à payer vos dépenses et à vous enrichir. Cependant, on ne compte pas une seule source de rendement en immobilier, mais bel et bien 4 sources. On parle ici du profit à l’achat, de la capitalisation, du cashflow et de la plus-value. Lorsqu’on combine toutes ces sources, cela fournit un rendement global intéressant. Mais au final, ce sont les locataires qui fournissent les revenus.
Avec un fonds commun de placement, le type de revenu généré dépend du type de fonds. Certains fonds généreront de l’intérêt, d’autres des dividendes, etc. Au final, vous profiterez néanmoins de revenus souvent évalués selon un certain pourcentage par rapport à votre investissement.
Les frais reliés à un investissement immobilier varient énormément et sont nombreux. On parle de frais de chauffage, de déneigement, d’électricité, d’entretien, de ménages, de réparations, de tonte de pelouse, et plus encore ! Ça, c’est sans compter la dépense pour le service de la dette, c’est-à-dire votre hypothèque.
Pour les fonds communs de placement, c’est souvent plus simple, mais dépendamment du fonds, il est possible que vous ayez à payer des frais de gestion.
En immobilier, vous pouvez utiliser de la dette pour financer l’acquisition d’un bien. Par exemple, pour acheter un immeuble à revenus de 400 000$, vous pouvez mettre 80 000$ et financer 320 000$ avec une hypothèque. On appelle cela l’effet de levier. De plus, ce levier peut être optimisé encore plus via diverses autres stratégies fiscales et immobilières.
Avec les fonds communs, c’est généralement assez rare que les gens vont emprunter de l’argent pour investir, puisque ce n’est pas rentable, donc l’effet de levier est très faible.
Le type de gestion est très différent entre les deux véhicules de placement.
En immobilier, il faut s’attendre à une gestion active de l’investissement, puisque vous devez constamment payer des dépenses, répondre aux demandes de vos locataires, gérer des conflits, planifier des réparations et des entretiens, et plus encore !
Avec les fonds communs de placement, c’est un service clé en main où un gestionnaire s’occupe de tout et où vous n’avez absolument rien à faire. C’est une gestion passive où vous n’avez qu’à suivre la progression de votre portefeuille et y apporter des changements au besoin.
En immobilier, la diversification est plus limitée, souvent au début lorsque l’on possède un ou quelques immeubles. Si l’un de vos investissements ne va pas bien, vous sentirez les conséquences de manière très importante. On peut donc dire que l’immobilier a un faible degré de diversification à court terme, mais que celui-ci s’améliore dans le temps si on acquiert de nouveaux immeubles. Cependant, cela demeure que c’est une diversification dans un marché, et si l’immobilier en général se porte mal, tous vos investissements sentiront les contre coups.
À l’inverse, les fonds communs de placement sont ultra bien diversifié, de sorte que vous détenez des parts dans pratiquement tous les milieux et marchés. Si un marché et une industrie se portent mal, cela ne veut pas dire que vous allez le remarquer sur le rendement global, car il y a peut-être 5 autres industries en forte croissance. Cela fait en sorte que vous avez la paix d’esprit et un niveau de risque plus faible.
Parlons maintenant de la liquidité et de la complexité des investissements.
L’immobilier est un type d’investissement très complexe qui requiert des connaissances quand même poussées afin de faire des choix avisés. On recommande généralement d’avoir suivi une formation avant de se lancer. De plus, c’est un placement qui n’est pas très liquide, c’est-à-dire que si vous désirez récupérer votre argent, vous allez devoir vendre vos immeubles, et cela peut prendre plusieurs mois.
Au contraire, les fonds communs de placement sont très simples et ultras liquides. Il est facile de comprendre dans quoi on investit et puisqu’un gestionnaire s’occupe de tout, vous n’avez pratiquement rien à faire. De plus, la plupart des fonds communs sont très liquides, dans le sens où vous pouvez retirer votre argent pratiquement n’importe quand sans frais ou à faible coût.
Ensuite, il y a les dépenses déductibles. En immobilier, tous les frais engagés dans le but de gagner un revenu de location sont déductibles, soit les réparations, l’entretien, les taxes, les assurances, etc. Vous pouvez donc faire diminuer vos revenus de location de toutes ces dépenses. Cependant, les paiements hypothécaires (capital et intérêt) ne sont pas déductibles à moins de détenir l’immeuble en société par actions.
Pour ce qui est des fonds communs de placement, il n’y a généralement aucuns frais déductible, à part parfois les frais d’honoraires professionnels pour des conseils. On peut donc voir que les frais déductibles ici sont beaucoup plus limités.
En investissement immobilier, les rendements sont extrêmement volatiles et varient dépendamment de la qualité d’analyse de l’investisseur et d’une multitude de facteurs. Un investisseur peut faire du 30% de rendement par année, et un autre faire un rendement négatif de -12%. Il suffit que vos logements ne se louent pas pour que votre rendement diminue. Cependant, en immobilier, la volatilité des marchés n’est pas forte, c’est-à-dire que les changements se font lentement et que rien ne vient souvent tout débalancer en quelques jours.
Avec les fonds communs de placement, les rendements sont beaucoup plus faciles à prévoir avec certitude. Malgré tout, les rendements fluctuent selon votre profil d’investisseur et le niveau de risque du fonds que vous choisissez. Si vous prenez un profil conservateur, ne vous attendez pas à obtenir du 6% par année. Les rendements sont donc plus faciles à analyser et à suivre, mais la volatilité des marchés boursiers est plus importante que celle des marchés immobiliers. Cependant, une bonne diversification peut empêcher votre portefeuille de connaître une volatilité importante.
Finalement, parlons de la durée de détention.
Lorsqu’on investit en immobilier locatif, il faut généralement prévoir détenir l’immeuble à long terme, soit au moins 10 ans et plus pour voir une bonne rentabilité. Pourquoi ? Parce que les frais d’achat et de vente sont assez chers, donc vous devez rentabiliser votre investissement pendant de nombreuses années pour couvrir ces frais.
En ce qui a trait aux fonds communs de placement, vous pouvez tout aussi bien investir dans un objectif de détention à long terme qu’à court terme. L’avantage d’investir à long terme est que vous profitez du pouvoir incroyable de l’intérêt composé. Cependant, les frais pour retirer votre argent sont souvent faibles, donc vous pouvez placer votre argent dans un fonds commun pendant 3 ans et la retirer ensuite pour réaliser un projet.
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