Le pourcentage de la baisse de prix des propriétés avoisine celle vécue en 2009, mais nous ne sommes pas rendus à faire un copier-coller de 2008.
Actuellement, ce qui est difficile, c’est l’accès à la propriété ! Il est estimé que la hausse des taux d’intérêt réduit la capacité d’emprunt d’un ménage de près de 40%. Globalement, le taux d’endettement des Canadiens atteint des sommets. Plus précisément, pour chaque tranche de 100$ de revenu, le Québécois moyen est endetté de 180$.
Est-ce le temps d’acheter ? Évidemment, il vaut mieux être endetté dans l’immobilier que dans des cartes de crédit et des prêts personnels, mais le taux d’endettement est énorme. La situation fait en sorte que les hausses des taux d’intérêt rendent les Québécois très vulnérables. En effet, la moindre augmentation peut avoir des répercussions majeures. Il ne faut toutefois pas mettre tout le monde dans le même panier.
Entre une inflation élevée, des taux d’emprunt en progression, une diminution du pouvoir d’achat, beaucoup d’éléments pèsent lourd dans la balance du dynamisme du marché.