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Date de mise à jour: 16 septembre 2022
Si vous êtes de ceux qui veulent toujours en avoir le maximum pour leur argent, vous êtes probablement au fait des derniers conseils en matière de placement financier. En effet, les experts prodiguent des analyses et des recommandations depuis des années concernant les types de placement les plus rentables et avantageux. Mais qu’en est-il réellement lorsqu’on se penche sur la question ?
Le bon vieux REER est-il toujours aussi avantageux ? Le CELI n’est-il pas plutôt mieux adapté pour sauver de l’impôt ? Qu’en est-il des marchés boursiers ? L’immobilier locatif, utilisé comme véhicule d’investissement depuis des décennies au Québec, est-il un investissement rentable ?
En voilà de bonnes questions ! Nous nous sommes donc posé la question à savoir quel type d’investissement était le plus avantageux parmi les 4 suivants :
Nous savons pertinemment que le caractère avantageux d’un type de placement peut grandement dépendre des besoins d’une personne, mais nous avons tout de même décidé de tenter l’expérience de comparer l’immobilier locatif avec la bourse, le REER et le CELI afin de déterminer quel type de placement était le plus rentable après impôt !
Notre petite analyse présentera ainsi les grandes lignes de chaque type de placement, et comment il est possible de faire du profit avec chacun d’entre eux. Pour comparer des pommes avec des pommes, nous prendrons donc comme exemple un sujet type. En considérant ses caractéristiques, nous calculerons donc la rentabilité de nos 4 options d’investissement afin de voir quel est le plus avantageux.
Prenez bien le temps de lire la section « NOTEZ BIEN » qui suit afin de bien comprendre le fonctionnement de notre analyse comparative.
NOTEZ BIEN : L’analyse comparative effectuée dans le présent article se base sur des données approximatives tirées d’ouvrage de planification financière. Les rendements réels peuvent varier selon une multitude de facteurs. Notez bien qu’à des fins de simplification, l’utilisation du principe d’actualisation des flux monétaires n’a pas été considérée. L’inflation n’a également pas été tenue en compte. La présente analyse se veut démonstrative et ne doit pas être considérée comme une preuve concrète et directe de la valeur et de l’utilité d’un type de placement. Des facteurs personnels, subjectifs et une multitude de données peuvent modifier la pertinence et le rendement d’un véhicule de placement pour un particulier.
Néanmoins, sans plus attendre, nous vous présentons notre analyse maison visant à comparer les rendements de 4 types de placement. Nous vous expliquerons le fonctionnement de chaque placement ainsi que la démarche pour trouver le profit réalisé sur la période choisie.
Voici donc le profil de notre investisseur sujet !
Investisseur : Michel Beauplacement
Âge : 30 ans
Durée envisagée du placement : 30 ans
Capital à investir : 50 000$
Choix d’investissement :
Michel vient de fêter ses 30 ans et grâce à une rigueur financière hors pair, il a été en mesure d’accumuler 50 000$ au cours de sa vingtaine. Il souhaite aujourd’hui investir son argent en vue de la retraite, et il hésite entre 4 véhicules de placement qu’on lui suggère. L’option 1 est d’investir son argent en mise de fonds pour l’achat d’un immeuble à revenus. L’option 2 est d’ouvrir un compte de courtage non-enregistré afin d’acheter des actions sur le marché boursier. L’option 3 est de placer tout son argent dans son REER, auquel il n’a jamais cotisé, dans un portefeuille de placement de type audacieux (risque modéré-élevé). Finalement, l’option 4 est de placer tout son argent dans un portefeuille de placement de type audacieux (risque modéré-élevé), comme pour le REER.
Michel veut savoir quel est l’investissement qui lui fournirait le plus de profits au bout de 30 ans. Nous porterons donc ici notre attention sur le profit réalisé avant impôt et après impôt en tenant en considération un taux d’imposition marginal de 40%. Lançons-nous donc sans plus attendre avec l’analyse de profitabilité de notre option 1 !
L’immobilier locatif est sans contredit le véhicule d’investissement le plus sous-estimé par monsieur et madame tout le monde. On ne comprend généralement pas trop comment ça fonctionne et ça demande un plus gros capital pour pouvoir se lancer. Cependant, le rendement d’un investissement immobilier provient en fait de 3 sources, soit le cashflow, la capitalisation et la plus-value.
Le cashflow est en fait simplement la différence entre les revenus et les dépenses d’un immeuble. Si les revenus sont supérieurs aux dépenses (incluant les paiements hypothécaires), on a alors ce qu’on appelle un surplus de trésoreries. C’est la première source de rendement.
De plus, puisque vous louez votre immeuble à des locataires, ce sont eux, via leur loyer, qui paient l’hypothèque sur votre immeuble. Ils remboursent donc chaque mois la dette que vous avez sur votre immeuble locatif et contribuent à vous enrichir. On appelle ça la capitalisation. C’est la deuxième source de rendement.
Finalement, votre immeuble a une certaine valeur qui fluctue selon le marché, les conditions économiques et une multitude d’autres facteurs. Historiquement parlant, les prix des immeubles locatifs ont très souvent augmenté à long terme. Cette augmentation de valeur, qui se traduit en un profit pour le propriétaire, est ce qu’on appelle la plus-value. C’est la troisième source de rendement.
Voyons maintenant un exemple concret d’investissement immobilier.
Nous avons analysé un immeuble à revenus à vendre dans la grande région de Québec, dont les informations sont inscrites sur Centris.
Immeuble : Triplex
Prix de vente : 225 000$
Mise de fonds : 45 000$
Réserve pour imprévus : 4 000$
Hypothèque : 180 000$
Amortissement : 25 ans
Taux d’intérêt : 3,30%
Paiement hypothécaire mensuel : 880$
Paiement hypothécaire annuel : 10 560$
Dépenses annuelles : 7 500$
Revenus annuels : 23 000$
Surplus annuel = Revenus annuels – paiement hypothécaire annuel – dépenses annuelles
Surplus de trésoreries = 23 000$ – 10 560$ – 7 500$
Surplus de trésoreries par année = 4 940$
Les revenus de l’immeuble sont alors ajoutés au revenu imposable de Michel selon la formule suivante :
Revenu à ajouter = revenus annuels – intérêt prêt – dépenses
Revenu à ajouter = 23 000$ – 5 500$ (moyenne) – 7500$
Revenu à ajouter = 10 000$
Impôt à payer sur le revenu de l’immeuble = 10 000$ x 0,4
Impôt à payer sur le revenu de l’immeuble = 4 000$
Surplus de trésoreries NET annuel à l’année 1 : 940$
Considérant que le montant d’intérêt sur le prêt diminuera en fonction du temps, que les loyers augmenteront et en prenant une approche plus conservatrice, il est raisonnable de dire qu’en moyenne, l’immeuble fera un surplus annuel MOYEN net de 500$.
Si Michel place ses 500$ par année dans un CELI à 5% d’intérêt, il aura au bout de 30 ans un surplus de trésorerie net accumulé de 34 880$.
Surplus de trésoreries accumulé au bout de 30 ans = 34 880$
Hypothèque à l’année 0 : 180 000$
Solde de l’hypothèque à l’année 30 : 0$ (considérant un amortissement adapté pour rembourser l’hypothèque sur 25 ans à chaque renouvellement).
Montant annuel de surplus accumulé de l’année 25 à 30 : 10 560$ (montant normalement attribué au prêt hypothécaire qui va dans les poches du propriétaire).
Montant de surplus accumulé de l’année 25-30 : 52 800$
Impôt à payer sur le 52 800$ : 40%
Montant de surplus accumulé NET 25-30 : 0,6 x 52 800$
Montant de surplus accumulé NET 25-30 : 31 680$
Capital remboursé au cours des 30 années + surplus NET : 211 680$ (180 000$ d’hypothèque remboursée + 31 680$ de surplus accumulés).
On considère que l’immeuble a été payé à sa juste valeur marchande.
Valeur de l’immeuble à la date 0 (d’achat) : 225 000$
On va choisir un taux de croissance de 2% par année à long terme, soit le taux d’inflation moyen à long terme, ce qui est raisonnable.
Valeur de l’immeuble à l’année 30 : 407 556$
Moins rénovations nécessaires : 50 000$
Plus-value sur 30 ans : 132 556$ (407 556$ – 225 000$ – 50 000$)
Le gain en capital est imposable à 50%, donc 66 278$ sujet à impôt.
Impôt à payer = 0,4 x 66 278$ = 26 511$
Plus-value NETTE sur 30 ans = 132 556$ – 26 511$
Plus-value NETTE sur 30 ans = 106 045$
PROFIT NET TOTAL = Cashflow net + capitalisation + plus-value nette
PROFIT NET TOTAL = 34 880$ + 211 680$ + 106 045$
PROFIT NET TOTAL = 352 605$
Supposons maintenant qu’à l’année 10, Michel utilise l’équité sur son premier immeuble à revenus pour en acheter un second. La banque accepte de prendre un collatéral de 45 000$ sur l’équité du premier immeuble, et Michel contracte donc une hypothèque de 225 000$ (soit le prix de vente du nouvel immeuble), puisque le collatéral ne consiste pas en une mise de fonds.
Prix d’achat : 225 000$
Hypothèque : 225 000$
Amortissement : 25 ans
Taux d’intérêt : 3,3%
Paiement hypothécaire mensuel = 1 100$
Paiement hypothécaire annuel = 13 200$
Revenus annuels : 24 000$
Dépenses : 8 500$
#1 : Analyse du cashflow
Surplus annuel = Revenus annuels – paiement hypothécaire annuel – dépenses annuelles
Surplus de trésoreries = 24 000$ – 13 200$ – 8 500$
Surplus de trésoreries par année = 2 300$
Les revenus de l’immeuble sont alors ajoutés au revenu imposable de Michel selon la formule suivante :
Revenu à ajouter = revenus annuels – intérêt prêt – dépenses
Revenu à ajouter = 24 000$ – 7 200$ – 8500$
Revenu à ajouter = 8 300$
Impôt à payer sur le revenu de l’immeuble = 8 300$ x 0,4
Impôt à payer sur le revenu de l’immeuble = 3 320$
PERTE de trésoreries NETTE annuel : -1000$ environ
Perte sur 30 ans : 30 000$
#2 : Analyse de la capitalisation
Hypothèque à l’année 0 : 225 000$
Solde de l’hypothèque à l’année 30 : 60 784$ (considérant un amortissement adapté pour rembourser l’hypothèque sur 25 ans à chaque renouvellement).
Capital remboursé net d’impôt à l’année 30 : 164 216$
L’équité dépassant le collatéral, celui-ci s’est donc éteint.
#3 : Analyse de la plus-value
On considère que l’immeuble a été payé à sa juste valeur marchande.
Valeur de l’immeuble à la date 0 (d’achat) : 225 000$
On va choisir un taux de croissance de 2% par année à long terme, soit le taux d’inflation moyen à long terme, ce qui est raisonnable.
Valeur de l’immeuble à l’année 30 (durée 20 ans) : 334 338$
Plus-value sur 20 ans = 109 338$
Rénovations et travaux : 30 000$
Impôt à payer = 15 867$ (109 338$ – 30 000$) x 0,5 x 0,4
Plus-value nette sur 20 ans = 93 471$
PROFIT FINAL NET IMMEUBLE 2 : -30 000$ + 164 216$ + 93 471$
PROFIT FINAL NET IMMEUBLE 2 : 227 687$
PROFIT IMMEUBLE 1 (SUR 30 ANS) : 352 605$
PROFIT IMMEUBLE 2 (SUR 20 ANS) : 227 687$
PROFIT FINAL DU PROJET D’INVESTISSEMENT : 580 292$
PROFIT FINAL + MISE DE FONDS = 630 292$
CONSTAT FINAL
L’investissement immobilier est très rentable. En détenant le Triplex ciblé pendant 30 ans, la mise de fonds de 45 000$ investie aura permis de générer des revenus nets de 362 605$ au final. Par la suite, on suggère que l’investisseur utilisera l’équité sur son immeuble pour faire une deuxième acquisition à l’année 10 grâce au principe du prêt avec collatéral. Même si l’immeuble est déficitaire annuellement d’environ 1 000$, le profit au bout de 20 ans grâce à la capitalisation et à la plus-value est de 227 687$. Au final, les deux immeubles apportent un PROFIT NET de 580 292$ sur 30 ans, et Michel aura à sa disposition 630 292$ en tenant compte de sa mise de fonds initiale.
Il est intéressant de noter ici que Michel a UNIQUEMENT FAIT 1 SEULE AUTRE ACQUISITION à partir de son premier immeuble. De multiples stratégies existent pour effectuer PLUSIEURS acquisitions grâce à un bon premier investissement immobilier. Il n’est pas rare de voir des investisseurs, grâce à un premier investissement, faire 3 ou 4 investissements sur une période de 20 ou 30 ans. En tenant uniquement compte de 2 investissements, l’immobilier locatif offre plus de profits que les autres options.
Le cousin de Michel lui propose de plutôt investir son 50 000$ à la bourse en ouvrant un compte de courtage privé. Il ne lui mentionne pas la possibilité d’investir via le CELI, car il ne sait pas que c’est possible. Michel songe donc à investir sur les marchés boursiers via un compte ordinaire non enregistré.
Ne connaissant pas trop la bourse, Michel est néanmoins un investisseur assez audacieux avec une perspective à long terme. Il songe donc à se bâtir un portefeuille d’actions technologiques et à haut potentiel qui ne versent AUCUN dividende (Amazon, Netflix, Facebook, Alphabet, etc.).
En lisant sur le sujet, Michel se rend compte qu’il est très difficile de prévoir le rendement de ces actions. En composant son portfolio de manière diversifiée, il se dit donc qu’il peut espérer obtenir un rendement à long terme de 8% par année, ce qui est excellent.
Michel se demande quelle sera la valeur de ses actions à la fin de ses 30 années de détention, s’il investit 50 000$ et que le taux de croissance annuel est de 8% en intérêt composé.
Pour calculer la valeur finale au bout des 30 années du portefeuille d’actions de Michel, il faut alors capitaliser le 50 000$ sur 30 ans. Une formule financière permet facilement de trouver le résultat. À des fins de simplification, l’imposition sera calculée sur le profit final.
La démarche qui suit vous présente comment procéder.
Profit réalisé en investissant sur le marché boursier
Montant investi : 50 000$
Durée de l’investissement : 30 ans
Taux d’intérêt annuel anticipé : 8%
Taux d’imposition annuel : 40%
Valeur de l’investissement après 30 ans : ??
Formule : Valeur future = valeur actuelle x (1 + intérêt annuel)^durée
Valeur future = 50 000$ x (1 + 0,08)^30
Valeur future = 503 132$
Impôt à payer = 50% du gain en capital, soit 50% x 453 132$
Impôt à payer = 90 626$
Profit net réalisé = 453 132$ – 90 626$
PROFIT BRUT RÉALISÉ = 362 506$
PROFIT NET TOTAL + INVESTISSEMENT INITIAL = 412 506$
CONSTAT FINAL
En considérant un investissement en actions à risque modéré-élevé pouvant potentiellement offrir 8% d’intérêt composé par année, le profit net total est de 362 506$. L’investissement offre une très belle rentabilité. Le scénario ici est assez simple, et l’investisseur a choisi de placer son compte de courtage dans un compte non enregistré. Ici, on a un placement en gain en capital, lequel est imposable à 50% à la vente. La situation aurait été différente avec un produit financier à intérêt ou dividende, où les revenus auraient été imposables annuellement.
Michel consulte alors un planificateur financier qui lui suggère de placer son 50 000$ dans un REER dans un portefeuille d’actions similaire à l’option 2. Le planificateur lui dit que c’est la façon la plus efficace d’investir ses fonds afin de profiter au maximum du principe de l’intérêt composé grâce au report d’impôt.
Évidemment, il faut comprendre que le REER en soit est un VÉHICULE de placement, et non un produit financer tel que des actions. Le niveau de risque et le rendement d’un REER varient sensiblement selon le produit financier qu’on place à l’intérieur. Cependant, ici nous considérons donc un produit similaire au compte de courtage présenté à l’option 2, soit un portefeuille d’actions à risque audacieux. Nous considérerons un rendement comme dans l’option 2, soit 8% par année.
Le REER offre le GROS avantage d’offrir un crédit d’impôt lors des cotisations. Cela veut dire qu’on peut déduire de son revenu imposable le montant que l’on place dans son REER. Généralement, cela donne droit à un retour d’impôt assez intéressant. De plus, tous les placements dans un REER croient à l’abri de l’impôt, ce qui renforce le principe de l’intérêt composé. Voyons donc en détail quel profit Michel pourrait obtenir.
N’étant pas un grand économe, Michel n’a jamais cotisé à son REER depuis ses 18 ans, âge où il a commencé à travailler, et il dispose présentement de droits de cotisations accumulés suffisants pour investir son 50 000$ d’un coup dans son REER.
Ayant un salaire de 70 000$, sa cotisation de 50 000$ fait nettement diminuer son revenu imposable, ce qui lui donne droit à un retour d’impôt.
En considérant un taux d’imposition marginal de 40%, Michel récupérera donc 20 000$ en retour d’impôt. Il peut ainsi placer son 20 000$ dans un CELI pendant que son 50 000$ croit dans son REER. Michel décide de placer son 20 000$ de retour d’impôt dans le même produit financier que son REER, soit à 8% d’intérêt.
Valeur du REER à l’année 0 = 50 000$
Taux d’intérêt = 5% par année
Valeur du REER à l’année 30 = 50 000$ x (1 + 0,08)^30
Valeur du REER à l’année 30 = 503 132$
Profit brut (gain en capital) = 453 132$
Impôt à payer = 0,5*453 132$*0,4 = 90 626$
PROFIT NET À L’ANNÉE 30 = 453 132$ – 90 626$
PROFIT NET À L’ANNÉE 30 = 362 506$
Valeur du CELI à l’année 0 = 20 000$
Taux d’intérêt = 8% par année
Valeur du CELI (pas d’impôt) à l’année 30 = 201 253$
Profit net réalisé à l’année 30 : 201 253$
PROFIT NET (REER + RETOUR EN CELI) = 563 769$
PROFIT NET + 50 000$ (investissement initial) = 613 769$
CONSTAT FINAL
En cotisant 50 000$ à son REER, Michel aurait droit à un retour d’impôt de 20 000$. Il pourrait placer, parallèlement à son placement en REER, son 20 000$ dans un CELI. Le profit net après impôt qu’il réaliserait grâce à son 50 000$ en REER sur 30 ans serait alors de 362 506$. Le 20 000$ placé dans son CELI lui rapporterait quant à lui 201 253$, et le retrait de son CELI ne lui demandera aucun impôt, donc c’est un profit déjà net. Le profit total de cette option serait donc d’environ 563 769$, et en récupérant l’investissement initial, Michel aura une somme disponible de 613 769$. C’est un excellent profit, et on peut voir que si l’on place correctement le retour que le REER offre, ça peut faire une grosse différence sur une longue période de temps.
La tante de Michel, qui est comptable, lui propose alors de placer son 50 000$ dans un compte enregistré libre d’impôt (CELI). Selon elle, le CELI, étant donné que les retraits sont libres d’impôts et que les fonds croissent également à l’abri de l’impôt, est extrêmement avantageux et permet d’obtenir un excellent rendement.
Michel se demande alors s’il pourrait réaliser un profit plus intéressant que le REER tout en choisissant le même produit financier qu’à l’option 2 et 3. En plaçant son 50 000$ dans son CELI, il doit cependant comprendre qu’il ne pourra pas déduire ce montant de ses revenus et ne pourra pas bénéficier du retour d’impôt. Cependant, contrairement au REER, il ne paiera pas un sou d’impôt lorsqu’il retirera l’argent de son CELI.
Le CELI est un compte enregistré qui a été créé en 2009 et qui vient avec des avantages fiscaux intéressants. De plus en plus de jeunes se détournent du REER pour placer leur argent plutôt dans leur CELI. Est-ce que c’est vraiment avantageux ?
Faisons un petit calcul simple pour voir quel sera le profit final réalisé au bout de 30 ans si Michel décide de placer ses économies de 50 000$ dans son CELI !
Montant investi : 50 000$
Valeur actuelle du fonds : 50 000$
Taux d’intérêt annuel : 8%
Durée de détention : 30 ans
Valeur future à 30 ans = 50 000$ x (1 + 0,08)^30
Valeur future à 30 ans = 503 132$
Impôt à payer = 0$
Profit net réalisé à l’année 30 = 453 132$
PROFIT NET TOTAL À L’ANNÉE 30 = 453 132$
PROFIT NET TOTAL ANNEÉ 30 + MISE DE FONDS = 503 132$
CONSTAT FINAL
En plaçant son 50 000$ dans un CELI dans un fonds commun de placement à 5% d’intérêt par année, soit le même produit que le REER, Michel obtiendrait un profit de 453 132$ au bout des 30 années, et récupérerait son 50 000$ de départ pour une valeur finale de l’investissement de 503 132$. En jetant un coup d’œil rapidement au REER, on peut voir que ce dernier est plus avantageux si on jumèle une stratégie où l’on place les retours d’impôts de REER dans un CELI. Cependant, si on ne place pas les retours d’impôts des cotisations REER dans un CELI, l’investissement dans un CELI uniquement est plus avantageux. Évidemment, de tels constats simplistes se basent uniquement sur un taux d’imposition de 40% constant durant toute la vie de Michel. Voyons maintenant le classement de nos 4 options d’investissement que l’on vient d’analyser.
Michel a ainsi 4 options d’investissement devant lui. Nous avons comparé les 4 options que sont l’immobilier locatif, la bourse, le REER et le CELI en prenant bien soin de faire des calculs concrets en tenant compte de sa situation financière. Le but de l’analyse était de vous fournir un exemple de démarche simple et efficace pour effectuer vous-même une analyse d’investissement.
Nous vous présentons maintenant un tableau comparatif résumant les profits réalisés par chaque type d’investissement en tenant compte des données que nous avons choisies.
OPTIONS | Immobilier | Bourse | REER | CELI |
Description | Achat immeuble à revenus
Risque modéré-élevé Investissement proactif |
Achat actions sur marché boursier
Risque modéré-élevé Investissement passif |
Cotisation unique au REER
Fonds commun de placement Risque faible-modéré |
Investissement unique CELI
Fonds commun de placement Libre d’impôt et faible risque |
Profit net | 580 292$ | 362 506$ | 563 769$ | 453 132$ |
Montant disponible à l’année 30 | 630 292$ | 412 506$ | 613 769$ | 503 132$ |
Comme il est possible de voir, l’immobilier locatif trône en première place du classement avec un profit net réalisé de 580 292$. Vient ensuite le REER avec un profit de 563 769$, le CELI avec 453 132$ et la bourse (compte non enregistré) avec 362 506$.
Il est important de noter ici que l’immobilier offre le meilleur profit, en plus d’avoir été analysé de manière conservatrice en profitant de l’effet de levier pour acheter seulement 2 immeubles à revenus.
Investir sur les marchés boursiers parait donc très rentable également. Cependant, la volatilité des titres à haut rendement ne permet pas toujours de prévoir adéquatement le rendement final réel à long terme. C’est pourquoi les planificateurs financiers utilisaient souvent 8% comme base de croissance. L’investissement fait dans l’exemple ci-dessus a été fait via un compte de courtage non enregistré. Investir de la sorte, versus investir via un REER ou un CELI, a été démontré ici comme n’étant pas avantageux.
Il est tout à fait possible d’investir en bourse et d’acheter des actions via un CELI u un REER. Cependant, il y a des limites de cotisations au CELI qui peuvent freiner l’investissement, ce qui explique souvent le choix des investisseurs d’ouvrir un compte de courtage non enregistré.
Le REER est un véhicule de placement extrêmement complet qui peut être parfaitement adapté à des projets d’achat de maison ou de retraite, mais dont le potentiel de rendement est assez limité. Le crédit d’impôt qui est accordé est cependant très avantageux SI on le réinvestit sous forme de CELI. Cependant, peu nombreux sont les investisseurs qui le font.
Le CELI quant à lui est avantageux généralement pour les titres visant à obtenir des gains en capital. Les fonds à l’intérieur d’un CELI croissent à l’abri de l’impôt, et on peut les retirer en tout temps sans avoir à payer d’impôt. C’est un type de compte qui gagne en popularité présentement au Québec.
Néanmoins, l’immobilier locatif demeure l’investissement le plus rentable ! En plus, les possibilités sont variées en matière d’investissement immobilier, car sans avoir à injecter plus de capital, il est possible d’utiliser l’équité sur l’immeuble pour acheter un autre immeuble locatif. C’est ce qu’on appelle l’effet de levier, et ça peut permettre d’obtenir des rendements et un profit extrêmement intéressant. Michel devrait donc opter pour l’immobilier locatif s’il veut un investissement rentable, proactif et sécuritaire.
Si vous comprenez, comme plusieurs autres investisseurs l’ont fait avant vous, que l’immobilier locatif est décidément l’un des véhicules d’investissement les plus rentables et que vous désirez vous lancer, ça vous prend maintenant le bon professionnel !
Pourquoi ? Eh bien, pour bâtir la meilleure stratégie d’investissement possible et pour trouver les immeubles les plus rentables sur le marché, tout simplement. Vers qui se tourner, alors ?
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Allez-y, c’est le temps d’investir vos économies et de vous lancer sur le chemin de l’indépendance grâce à l’immobilier locatif ! 😉
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