Merci pour l’excellent service qui nous permet d’entrer en contact avec de bons courtiers.
On a parlé avec avec 2 d’entre eux et ils semblent compétents. On va faire notre choix sous peu.
En espérant avoir plus de chance qu’avec DuProprio !
Très utile de pouvoir comparer les courtiers et de voir leur approche. Cela nous a permis
de choisir le courtier qui nous semblait le plus compétent pour vendre notre condo et notre
choix s’est avéré le bon. On a vendu vite et bien !
Très bon service en ligne. Rapide, simple et efficace. J’ai aimé parler avec les courtiers et voir
leur idée et leurs stratégies pour vendre. Ils semblaient ouverts à négocier
un peu leur commission donc j’y réfléchis.
On entend souvent des commentaires à l’effet que les courtiers immobiliers s’engraissent sur le dos des autres en exigeant une commission exorbitante qui vaut plusieurs fois leurs services. Certains, à qui la moutarde monte au nez, n’y vont pas avec le dos de la cuillère et vont même jusqu’à insinuer que les courtiers sont des « voleurs » et qu’avec leurs choux gras, ils se la coulent plus que douce.
Mais bon, tout le monde sait bien qu’on se fait souvent des opinions à partir de brides d’information obtenues ici et là, alors qu’en réalité on est loin d’avoir en main tous les éléments qui nous permettraient d’avoir une vision plus objective des choses.
Il est peut-être temps de mettre un peu d’eau dans notre vin concernant la note soi-disant « salée » des courtiers. C’est pourquoi nous vous présentons ici une perspective différente sur la profession.
Vous verrez, il y a de quoi en faire tout un plat !
Le travail d’un courtier est loin de se limiter à vendre ou acheter des propriétés pour des clients. Afin de réussir dans leur domaine, les courtiers doivent constamment vendre leur salade dans le but de se créer une bonne réputation et d’obtenir des contrats. Pour ce faire, ils investissent dans la publicité et tentent de se faire inviter à divers événements mondains où ils se promènent, cartes d’affaire à la main. Ces heures de travail ne sont pas rémunérées mais sont nécessaires pour se faire connaître et rencontrer des clients potentiels, soit directement ou par la bande.
La sollicitation par téléphone est aussi de mise. En effet, offrir leurs services aux gens qui tentent de vendre leur propriété par eux-mêmes ou à d’autres dont le premier contrat de courtage est terminé fait partie de la « game » pour les courtiers. Nombreux sont ceux qui se découragent d’ailleurs car la sollicitation n’est pas leur tasse de thé. Vous comprenez pourquoi si vous avez déjà fait de la sollicitation vous-même, ou pensez à comment la dernière personne qui vous a sollicitée s’est sentie quand vous lui avez raccroché au nez ou simplement dit que vous n’étiez pas intéressé, entre deux bouchées.
Mais si, par chance, une personne démontre un intérêt, encore faut-il que le courtier la cuisine pour la convaincre qu’il est compétent et saura répondre efficacement à ses besoins, puis qu’il s’entende avec elle sur les termes du contrat. Parfois tout se passe bien, mais il arrive aussi que le courtier se fasse presser le citron, les gens ne réalisant souvent pas que si un autre courtier est investi dans la transaction, il devra couper la poire en deux.
C’est donc dire qu’avant même d’avoir en main une propriété à vendre ou trouver, les courtiers doivent dépenser beaucoup de temps et d’énergie pour se promouvoir, et ce, sans salaire.
C’est pas du gâteau !
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Pour être courtier immobilier, il faut avoir le goût du risque et les nerfs solides.
Avant d’en arriver à récolter le fruit de son labeur, un bon courtier immobilier travaille avec acharnement, sans compter ses heures et sans aucune certitude que tous ses efforts finiront vraiment par mettre du pain sur sa table.
En vérité, lorsqu’un courtier signe un contrat avec un client, il prend le risque de travailler dur et d’investir de l’argent sans n’en retirer aucun bénéfice. Pourquoi ? Parce que s’il n’arrive pas à vendre ou trouver la maison dans les délais prescrits par le contrat, il ne recevra pas d’honoraires et devra continuer à manger des croûtes.
Croyez-le ou non les courtiers se font aussi parfois plumer. En effet, il y de mauvais clients sur le marché, acheteurs comme vendeurs. Ce sont des infidèles qui ne respectent pas leurs engagements et laissent tomber leur courtier sans les rémunérer pour leurs efforts. Les carottes sont cuites !
En raison de toute cette insécurité, il est particulièrement important pour un courtier de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Cela implique de mettre les bouchées doubles pour avoir plus d’un client à la fois. Avec un bassin d’environ 16 000 courtiers immobiliers au Québec, la compétition est féroce et il est malheureusement impossible pour les courtiers de s’asseoir sur leur steak bien longtemps.
Le fait est que, pour être un bon courtier immobilier, il faut être passionné, voire un peu obsédé, et totalement dévoué. On parle ici d’une profession extrêmement exigeante sur le plan de l’engagement. On est loin de la petite semaine de 40 heures de travail, qui nous permet d’avoir une vie stable, équilibrée, de prendre un cours ici et là et de s’organiser des soupers entre amis. Non, pour être compétitif dans le domaine du courtage, il faut être disponible et fournir des efforts en tout temps.
Nous nous souvenons en effet d’Aurélie, une jeune courtière que nous avions engagée pour nous aider à trouver notre maison il y a quelques années. Elle vivait avec son conjoint et ses deux enfants de 5 et 7 ans. Eh bien, elle travaillait simplement… tout le temps. En fait, le seul moment de la journée où son conjoint exigeait d’elle qu’elle soit entièrement dévouée à sa famille était l’heure du souper, alors qu’enfants et parents se réunissaient autour de la table pour le repas. Imaginez le sacrifice… Aurélie en était bien consciente, mais c’était une mordue de sa « job » et elle la faisait bien.
En fait, un courtier doit toujours être disponible pour ses clients et les soigner aux petits oignons. Il doit prendre ses appels en tout temps, quitte à manger sur le pouce. Il ne faudrait surtout pas qu’un acheteur ou un vendeur potentiel disparaisse ou qu’une transaction tourne au vinaigre à cause de sa négligence. Puis, on ne parle pas des visites à organiser, souvent les soirs ou les fins de semaine, parce que c’est à ces moments que les gens sont le plus disponibles.
Enfin, oui, il arrive que la mayonnaise prenne et qu’une transaction se conclue enfin. Combien, en moyenne, par courtier au Québec ? Près de cinq transactions annuelles.
Si on calcule 6 % de commission sur des propriétés de 250 000 $, cela fait un total de 75 000 $. Puisqu’environ 65 % des transactions au Québec se concluent avec des courtiers, il faut penser que le courtier devra partager une partie de ses commissions avec le courtier des vendeurs ou des acheteurs. S’il leur accorde 2 % de la commission seulement (75 000/3) x 65 %), cela diminue son propre salaire de 16 250 $. Ne reste plus que 58 750 $ brut.
À cette somme faut-il ensuite déduire les frais de licence, de publicité et de marketing, de transaction, d’agence, de transport, de cellulaire, etc. Voilà que le salaire du courtier vient encore de fondre comme beurre au soleil.
Ça devient clair comme de l’eau de roche, la profession de courtier n’est pas celle qu’on imagine et il est faux de penser que les courtiers font tant de blé. Certains en font beaucoup, certes, mais c’est en fonction de leurs efforts, comme dans tous les domaines. D’autres travaillent tout simplement pour des cacahuètes ou abandonnent parce qu’ils en ont ras le bol.
Un toast donc, et une année prospère aux courtiers immobiliers du Québec !
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